Ce jeudi, à L'Amour est dans le pré, les préférences de nos agriculteurs bachelors apparaissaient plus claires que jamais alors que le premier tour d’élimination se profile à l’horizon. Voici donc, dans un style fragmentaire et digressif, notre résumé de ce septième épisode.
Après avoir rencontré Chloé, il y a deux épisodes, le quatre-roues de Julien a fait, cette semaine, la connaissance d’Audrey. Julien aurait pu, à la place, la présenter à son Ski-Doo ou à son Sea-Doo, question de varier. Mais non. L’amour de Julien pour les petites machines à moteur nous a cependant inspiré une idée : si jamais ça ne fonctionne pas entre lui et ses prétendantes, nous lui suggérons d’entrer en contact avec la députée de Brampton-Sud, Mme Sidhu. Julien n’aurait qu’à épeler son nom différemment dans sa tête et, juste comme ça, par la magie de l’homophonie, la femme de ses rêves se matérialiserait sous ses yeux. Ã? bon entendeur!
La candidate dont on annonçait le départ volontaire de l’aventure s’est révélée être Marie-Pier, qui a décidé de partir après que Marc-Antoine l’ait prévenue, la veille de la journée d’élimination, qu’il était peut-être préférable pour elle de ne pas être trop surprise si jamais, le lendemain, elle était éliminée puisque, justement, en l’occurrence, il avait décidé de l’éliminer. Nous apprécions la dissidence et l’esprit saboteur de Marc-Antoine. C’est de loin notre préféré.
Ã? notre grand mécontentement, Denis semble en voie d’éliminer Nathalie au profit de Josée, qui n’est, disons, pas notre favorite. On aimerait bien que quelqu’un la mette au courant qu’il est possible de prononcer une phrase autrement qu'en prenant une voix venteuse et un ton serein affecté. Le delivery de Nicole Bordeleau ne sied pas à toutes circonstances, chère Josée.
Après leur promenade en quatre-roues, Julien et Chloé ont conversé longuement, assis sur des bottes de foin, une discussion dont nous n’avons rien retenu, trop distraits par le fait que Julien était en t-shirt, alors que Chloé portait, elle, un manteau d’hiver, des gants, une tuque et un gros foulard. Sur la seule base de ce contraste, nous croyons que ces deux-là ne devraient jamais former un couple.
Alex a révélé à Samuel n’avoir jamais été victime d’homophobie dans sa communauté rurale. C’est plutôt surprenant. HollywoodPQ a lui-même grandi dans un milieu semi-campagnard, et il peut témoigner que ses intérêts pour les potins et la mode y étaient assez mal reçus. Ã? titre d’exemple, son papa, Allô Police, refusait de lui acheter des poupées sous prétexte que ce n’était pas assez masculin. HollywoodPQ se revoit encore en train de fixer, au moyen d’un élastique, un petit carré de popeline à l’arrière de ses voitures jouets, geste désespéré pour les habiller d’un semblant de robe de bal. Mais tant mieux si ça ne correspond pas à l’expérience d’Alex.
La semaine prochaine, on découvrira l’identité des prétendantes et des prétendants qui auront la chance d’accueillir nos agriculteurs préférés chez eux. Tourlou!