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Rosalie Bonenfant s’engage contre l’homophobie
Crédit: Paméla Lajeunesse

Le 17 mai prochain, c’est la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, initiée en 2003 par la Fondation Ã?mergence, qui dévoile aujourd’hui sa nouvelle porte-parole, Rosalie Bonenfant.

Ã? l’automne dernier, la chroniqueuse avait profité de sa tribune sur les ondes de Rouge FM pour faire un « coming-out », affirmant ne pas vouloir mettre d’étiquette sur son orientation sexuelle. « Pour être honnête, je ne sais pas si je suis hétéro, je ne sais pas non plus si je suis gaie, bi, ou pansexuelle, mais pour être encore plus honnête : je m’en sacre », avait-elle notamment lancé, notamment. Ses mots ont résonné au sein de la Fondation, qui applaudit sa façon de présenter les réalités de la communauté LGBTQ+ et de s’afficher comme une alliée à la cause.

La Fondation Ã?mergence axera cette année sa campagne de sensibilisation sur la cyberhomophobie et la cybertransphobie. Le Cyberbullying Research Center rapporte que 34% de la population a subi une forme de cyberintimidation, d’après les données de 2016; c’est un chiffre qui monte en flèche dans la communauté LGBTQ+, où 73% des personnes ont déjà été attaquées ou harcelées sur le web, selon mpvMentor. « C'est par l'éducation que nous arriverons un jour à vaincre la cyberintimidation. C'est un enjeu qui touche plus particulièrement les personnes LGBTQ+, mais c'est un défi que nous devons relever tous ensemble, en tant que société », a exprimé Patrick Desmarais, le président de la Fondation, par voie de communiqué.

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