Rosalie Bonenfant réplique brillamment à une chronique de Richard Martineau sur les seins
Le 7 juin dernier, Richard Martineau a publié une chronique (douteuse) dans le Journal de Montréal qui s’intitule Les seins sont [aussi] des organes sexuels! (ça commence mal). Le 8 juin dernier, Rosalie Bonenfant a brillamment répliqué aux propos du chroniqueur dans des stories Instagram.
L’actrice et animatrice a commenté, ligne par ligne, les mots déconcertants de M. Martineau, sans y aller de main morte (je ne suis pas fâchée de ça).
Si vous avez envie (par curiosité morbide) de lire l’article complet du JdeM, je dois vous prévenir : si vous avez passé à autre chose et que 1840 est, pour vous, bel et bien dans le passé, ça risque de vous choquer! Vous êtes maintenant avertis.
« Je ne ris pas de toi, c’est un rire de malaise »
Je tiens à féliciter Rosalie pour son sens de l’humour dans une situation aussi choquante. Attendez, ce n’est pas tout, elle continue à m’enlever les mots de la bouche!
P.S. Si vos amis.es pensent aussi que les seins sont des organes sexuels, prenez le conseil de Rosalie et changez d’amis.es!
Je n’ai pas besoin de vous dire que c’est à ce moment-là de ma lecture que je suis devenue, officiellement, la plus grande fan de Rosalie Bonenfant.
Bien que la situation soit troublante et qu’on devrait se questionner sérieusement sur la promotion d’idéologie misogyne et de l’objectification du corps dans les médias, je dois avouer que la réponse de Rosalie Bonenfant m’a donné espoir que ce n’est pas tout le monde qui pense comme ça.
La propagande de discours toxiques tels que celui dans le JdeM, est d’abord très « 2016 » (deux points si vous comprenez la référence), mais aussi très inquiétante. En effet, le corps d’une femme lui appartient à elle seulement, à personne d’autre et surtout pas à Richard Martineau.
Le corps humain n’est pas un objet ou un accessoire décoratif et n’est pas là , simplement, à la disposition de ceux et celles qui veulent l’observer, l’analyser et le posséder. Le monde entier a besoin de plus de respect, de douceur et d’ouverture d’esprit.
Je vous laisse sur la dernière story de Rosalie qui « mic drop » la situation avec brio et sur une bonne réflexion de l’impact de messages comme celui de M. Martineau sur les générations actuelles et futures.
