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Pierre Karl Péladeau s’attaque à un gros joueur du monde du spectacle

Pierre Karl Péladeau en avait des choses à dire! Le magnat de Québecor s’est attaqué à Bell, sa plus grande rivale dans l’industrie de la télécommunication et du spectacle. L’homme d’affaire a dénoncé la main mise de son ennemie sur presque la totalité des grandes salles de spectacle, dont la Place Bell, qui est présentement au centre de la grogne populaire après que des spectateurs venus voir le groupe The Killers aient dû attendre dans un froid glacial que les portes s’ouvrent finalement, après un énorme retard. Celui qui détient l’une des entreprises les plus tentaculaires du Québec a attribué, ironiquement, ce manque de respect envers les clients au quasi-monopole de Bell et evenko sur l’industrie du spectacle.

« Le groupe Bell/Evenko détient un quasi-monopole sur les salles et les spectacles dans la région de Montréal : Centre Bell, Place Bell, Théâtre Corona, L'Astral, MTelus, L'�toile Banque nationale, Osheaga, Le Festival international de jazz de Montréal, Les Francofolies, Montréal en lumières, Heavy Montréal, l'événement de la Formule E. Ce quasi-monopole n'est pas sans conséquences pour la clientèle visiblement tenue pour acquise », écrit-il sur sa page Facebook.

Celui qui a fait une brève trempette dans le monde de la politique a poursuivi le démantèlement de son compétiteur : « Autre fait éclairant, Bell est la championne des recours collectifs dans le domaine des télécommunications. Elle a d'ailleurs été condamné pour plusieurs d'entre eux. Récemment, Bell a dû payer près de 6 millions de dollars pour régler un recours collectif pour avoir chargé des messages textes entrants à ses clients alors que le service était auparavant fourni gratuitement. Dans la même veine, Bell a également dû rembourser près d'un million de dollars pour des frais de résiliation anticipés qui étaient soutirés de ses clients mobiles. Elle fait présentement face, au Québec uniquement, à 12 recours collectifs actifs alléguant, entre autres, de la fausse représentation ou des augmentations tarifaires illégales pour ses services. Consciente de sa piètre réputation, Bell encourageait même son personnel à rédiger sur le web des commentaires positifs sur ses produits sans indiquer qu'il était à son emploi. Une autre fausse représentation pour laquelle Bell a déboursé 1,25 million au Bureau de la concurrence. »

Finalement, PKP propose au maire de Laval de prendre la situation bien en main pour que des ratés tels que celui du spectacle de The Killers ne se reproduise plus : « Alors, monsieur le maire de Laval, si vous voulez des alternatives au tandem Bell/Evenko, nous sommes disponibles pour relever le défi et servir vos concitoyennes et vos concitoyens qui ont payé pour leur nouvel amphithéâtre. »

Rappelons cependant que le Centre Vidéotron a vécu un épisode similaire en octobre dernier, quand les spectateurs ont exprimé leur colère quant à la longue attente qu’ils ont subie avant le spectacle très anticipé de Katy Perry à Québec.

 

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Crédit photo : Serge Cloutier

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