«C'est ma Taylor Swift»
Louis Morissette se trouvait sur le plateau de Deux hommes en or... et Rosalie, notamment afin de parler de son one-man-show, Sous pression. C'est lors de son passage que le producteur, humoriste et acteur se confiait à savoir s'il avait trouvé difficile ou non la différence de popularité entre lui et sa femme Véronique Cloutier à l'époque de leur rencontre.
Un sujet qui est venu sur table avec la présence de Florence-Agathe Dubé-Moreau, la conjointe de l'ancien garde de la NFL Laurent Duvernay-Tardif.
Cette dernière s'y trouvait afin de parler de son livre Hors jeu et des femmes de joueurs du monde du sport, qui finissent par se retrouver dans l'ombre de leur conjoint.
«Florence a été forcée de jouer le rôle de la blonde. Au début de ta carrière, tu étais le chum de Véronique...», débute l'animateur Patrick Lagacé.
«Oui, je le suis encore», ajoute avec un brin d'humour Louis, mais aussi un fond de vérité.
«(...) Au début, Véronique était une méga-star. Toi, tu étais moins connu, disons ça comme ça (...) Est-ce que c'est similaire, vos rôles de début de carrière?», continue Lagacé, faisant ainsi référence à Florence qui ressort de plus en plus dans les médias pour ses propres accomplissements et non ceux de Laurent.
«J'essaie de penser au parallèle. C'est une vie qui est tellement différente. En fait pour avoir vu, pour avoir été à Kansas City, puis pour voir la journée du Super Bowl et tout. Il y a cette effervescence, ce double standard-là que décrit Florence. Il est pas mal différent d'une réalité québécoise d'artistes. Une femme de sportif est beaucoup dans l'ombre et fait beaucoup de choses. Je ne pense pas que je faisais tant de choses pour ma femme», analyse donc Louis.
Par la suite, le coanimateur Jean-Philippe Wauthier abordait qu'il y avait tout de même eu au début une différence de popularité entre les deux.
«Je n'ai jamais trouvé ça difficile (...) Parce que pour moi, je l'ai connu, comment je dirais bien ça... Admettons, si elle avait eu une ascension après notre rencontre peut-être que j'aurais trouvé ça difficile. Mais, je l'ai connu vedette (...) J'ai toujours dit: Véro c'est Crosby, c'est Gretzky.
«C'est ta Taylor Swift!», propose Florence.
«C'est ma Taylor Swift! (...) Mais, elle était là . Je me suis toujours dit: J'aime mieux être sur la même ligne avec la meilleure. Mettre mon bâton à terre, attendre la passe, puis elle va rentrer. Que de ne pas être avec elle. Mon ego n'a jamais vraiment été froissé ou fripé d'être à ses côtés. Parce qu'elle a un talent particulier, elle a un charisme particulier. Puis, je ne me suis jamais battu avec ça», dévoile avec amour Louis Morissette.
«Tu n'étais pas dans l'ombre...», lance alors Christian Bégin, également présent sur le plateau.
«Oui, je l'étais un peu», conclut Louis, affirmant au final avoir été aussi beaucoup dans sa lumière.