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Liana Bureau de La Voix remet un spectateur à sa place
Liana Bureau de La Voix remet un spectateur à sa place

Liana Bureau de La Voix remet un spectateur à sa place.

Ce qui est arrivé à Liana Bureau arrive trop souvent à trop d’artistes… à trop de femmes. L'auteure-compositrice-interprète issue de la troisième cuvée de La Voix a été désagréablement surprise lorsqu’elle s’est aperçue qu’un spectateur prenait des photos inappropriées de sa « performance ». Elle explique au Journal de Montréal:

« J’ai agi impulsivement; j’ai débarqué de la scène, je lui ai pris son téléphone, puis je suis remontée sur scène. Je voulais supprimer la photo. C’était une photo de mon bassin et il avait mis une girafe qui rentrait dans mon vagin sur Snapchat. »

Quel manque de classe et quel geste dégradant! On est très impressionnés que Liana Bureau ait mis son pied à terre, comme elle l’énonce sur sa page Facebook:

« Hier soir, j'ai fait un show devant 500 personnes; ça a été une soirée de feu! Par contre, à un moment, l'une de ces 500 personnes-là a décidée de prendre avantage de la situation et a agit de manière dégradante à mon endroit. Je me suis sentie attaquée personnellement et dans mon intimité.

Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive sur une scène et à plusieurs reprises j'ai tout simplement figée de surprise, incapable de me défendre. Une fois même, après le spectacle, j'avais fondue en larmes parce que je m'en voulais de ne pas m'être défendue, de n'avoir rien dit. Je me sentais les mains liées. Cette fois-là, je m'étais promis de ne plus rien laissé passer et d'imposer ma limite lorsque je sentais que je devais le faire.

Hier soir, je n'ai pas figée, hier soir, j'ai imposée ma limite, hier soir, j'ai imposée à cette personne qu'elle me respecte en tant que femme, parce que trop souvent, on ne les respecte pas ces femmes. On les juge et on les diminue pour leur manière de parler ou de bouger, pour leurs vêtements, pour leur physique et pour ce qu'elles sont tout court.

Hier soir, j'ai réalisé que c'était possible de se défendre et d'imposer nos limites sans que le spectacle en « souffre », sans tout « foutre en l'air », non seulement que c'était possible, mais qu'on se devait de le faire pour soi que ce soit sur scène, dans la vie, dans un bar, partout. C'est important quand on tombe en état de choc de juste « snap out » et de faire comprendre à l'autre personne qu'elle ne peut pas prendre avantage de nous comme ça et qu'elle est allée trop loin.

J'avais tout simplement envie de vous partager ça, je sais que je ne suis pas la seule à qui ça arrive. »

On aime nos artistes, on les adore, mais on oublie encore trop souvent que ce sont des êtres humains… On peut évoluer maintenant?

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Crédit photo: Karine Paradis

Source: Journal de Montréal

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