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Crédit: Serge Cloutier

HollywoodPQ a eu la chance de s'entretenir avec Léane Labrèche-Dor en marge du visionnement de presse du film Les hommes de ma mère, réalisé par Anik Jean, dans lequel elle incarne le personnage principal, Elsie.

Lors de cette entrevue, nous en avons profité pour lui demander comment elle conciliait travail et famille puisque, rappelons-le, Mickaël Gouin et Léane ont accueilli leur premier enfant il y a de ça environ deux ans!

HPQ: «Toi et ton copain avez eu un enfant, comment vous arrivez à concilier travail-famille?»

Léane Labrèche-Dor: «Bien man, c'est une catastrophe! Je ne sais pas comment dire ça (rires) c'est une complète catastrophe! On n’a aucune stabilité, parce que mon chum fait aussi le même métier donc il n'y a rien sur lequel on peut se raccrocher! La personne la plus stable, c'est cet enfant-là et lui son horaire on ne veut pas le fucker, donc nous ça fait en sorte qu'on est complètement désaxé autant lui que moi, on a le toupet de même! En même temps, il n'y a rien au monde que je changerais et il n'y a rien que je voudrais altérer, je me trouve tellement choyée de vivre ça (...) Il y a des gens qui ne veulent pas d'enfants dans la vie et je comprend 100%, je n'ai tellement pas d'opinion là-dessus. Je suis comme: Oui j'espère que vous allez vous respecter et qu'il n'y a aucun climat social ou politique qui va vous obliger à faire des enfants! Ça, je trouve que c'est la base! Moi, j'avais envie de le vivre et j'ai la chance de le vivre. Je sais qu'il y en a beaucoup qui ont le goût de le vivre, mais qui n'auront jamais la chance de le vivre! Je trouve que c'est la plus belle responsabilité et c'est le plus beau défi du monde. Il n'y a jamais quelque chose qui m'a motivé plus que ça! Après ça, c'est peut-être (...) C'est finalement de sortir de ton ego parce que tu sors de... tu n'es plus la personne la plus importante dans ta vie, mais tu deviens la personne la plus importante pour quelqu'un. Donc, finalement, tu reviens à être super égoïste! (rires) Sincèrement, cet enfant, si on n’est pas là, il a de la difficulté à survivre. Donc, c'est le plus beau défi! Après ça, de créer un être humain pis d'avoir de l'espoir pour demain! (...)»

HPQ: «Si en vieillissant, il vous annonçait qu'il voulait faire le même métier que vous, comment vous réagiriez?»

Léane: «Déshérité (rires) You, out! Appartement, tu n'es plus mon fils (rires) Bien... je ne sais pas comment je réagirais. Je serais bien mal placé pour dire que... mais je lui souhaite sincèrement... devient pédopsychiatre, devient... je ne sais pas, change le monde! (rires) J'ai beaucoup d'espoir en ses capacités! S'il voulait faire ça, je serais évidement celle qui l'encouragerait à le faire comme n'importe quoi d'autre! S'il me disait: J'ai envie de jamais rien faire dans la vie! Je serais comme: Bien, je t'encourage à te respecter, mais si tu as envie de créer une ferme (…) pour consommer local, je vais t'encourager tout autant! Des options sont là, tu n'es pas obliger de devenir comédien! (rires)»

Rappelons que vous retrouverez Léane dans Les hommes de ma mère, d'Anik Jean, dès le 4 août en salles.

Et vous, arrivez-vous à concilier travail et famille?

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