Depuis le vendredi 24 juillet, il est possible d’aller au cinéma pour voir le film du réalisateur américain Mehran C. Torgoley, La Malédiction d'Aurore Gagnon. Le long métrage qui a été tourné à la manière de Blair Witch Project suit un groupe de cinéastes qui se rend à Fortierville pour préparer les bases d’un documentaire sur Aurore, l’enfant martyre; ils y vivront plutôt des expériences paranormales.
Un premier film à la thématique dérangeante, direz-vous? Le mot est faible, si on se fie aux opposants du film, à qui le réalisateur a répondu en s’entretenant avec le Journal de Montréal.
En effet, au dévoilement de la bande-annonce, il y a de cela moins de deux semaines, énormément de gens se sont dits mal à l’aise face au sujet du film. Après tout, Aurore n’est pas un personnage de fiction. C’est une fillette de 10 ans qui a vécu des événements tragiques qui ébranlent toujours autant la population au Québec, plus encore avec l’actualité entourant le triste décès des soeurs Carpentier.
La sortie de La malédiction d’Aurore Gagnon est donc arrivée à un moment très sensible au Québec, mais Mehran C. Torgoley insiste sur le fait que jamais le film n’a été fait pour profiter de l’histoire d’Aurore. Au contraire, « la priorité de l'équipe était de respecter sa mémoire », a indiqué le réalisateur au journal.
« Ce film, ce n'est pas l'histoire d'Aurore Gagnon. Elle sert simplement de point de départ pour raconter celle de ces trois Américains qui deviennent les témoins de phénomènes paranormaux », a-t-il aussi ajouté.
Plus encore, le réalisateur confirme avoir eu la « bénédiction » du Centre d'interprétation de Fortierville pour tourner près de la pierre tombale portant le nom d'Aurore Gagnon. Sans cela, le scénario du film aurait été modifié.
Plusieurs critiques ont vu le jour depuis la sortie du film et toutes confirment que la controverse n’a pas lieu d’être comme le film est purement fictif, en plus de ne pas être très convaincant.