La nouvelle série Netflix, Insatiable, n’est même pas encore en ligne qu’elle fait controverse. Après que plusieurs, dont Guylaine Guay, aient dénoncé la grossophobie dont elle semble faire la promotion, c’est carrément un appel au boycott qui a été lancé par certains, incluant Debbie Lynch-White. Mais voilà que, alors que l’émission sera mise en ligne ce vendredi, les critiques ont pu voir les premiers épisodes et, le moins qu’on puisse dire, c’est que leurs commentaires sont loin d’être élogieux…
Dans Insatiable, Debby Ryan se glisse dans un fat suit la peau d’une adolescente intimidée à cause de son poids qui se vengera de ses camarades de classe après avoir perdu plusieurs kilos. Dallas Roberts y partage la vedette, incarnant un coach pour des concours de beauté inspiré par l’avocat Bill Alverson, qui agit d’ailleurs à titre de producteur de la série. Variety souligne d’ailleurs, dans une critique particulièrement virulente, qu’on en vient à ne plus trop savoir si l’histoire tourne davantage autour du premier ou du second personnage. « Peut-être que, tout au fond, il y a une série correcte cachée dans Insatiable. En ce moment, par contre, ça semble plus être une douzaine d’émissions toutes aussi ahurissantes les unes que les autres qui se déroulent toutes en même temps – et personne ne sait où sa force se situe », peut-on lire sur le site du média américain.
Du côté de The Guardian, on nous dit que « les meilleurs aspects d’Insatiable sont la rapidité de son synopsis et que la série ne se prend pas trop au sérieux. Son pire défaut, […] c’est le fait qu’elle prétend que ses messages sont censés aider les adolescentes à naviguer dans un monde cruel ou à se sentir mieux par rapport à elles-mêmes. » Ouch! La critique est d’ailleurs assez unanime sur ce point : la nouvelle production Netflix est aussi fat shaming que sa bande-annonce le laisse penser…
« Croyez-le ou non, il y a beaucoup plus à ne pas aimer. Les tentatives maladroites de faire de l’humour racial et LGBT. Les multiples narrateurs. Les blagues épuisées. » écrit de son côté Fast Compagny, comme quoi outre le propos de la série, son application n’est visiblement pas mieux. Le Journal de Montréal abonde d’ailleurs dans le même sens, soulignant que le sujet est tout aussi néfaste ou non que bien des comédies pour ados fondées sur une métamorphose, mais que « le vrai scandale, c'est à quel point c'est mauvais. »
Si, malgré ces critiques destructrices, l’envie vous prend tout de même d’écouter Insatiable, c’est un rendez-vous le 10 août.
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