Encore une fois aujourd’hui, le premier ministre François Legault a réitéré l’importance du confinement dans un autre point de presse sur l’évolution de la COVID-19. Il semblerait que certaines personnes font encore fi de l’ordonnance et minimisent la situation en continuant de se rassembler dans des endroits publics. Tout cela même après que de nombreuses vedettes se sont ralliées pour aider le gouvernement à faire passer le message en partageant moult photos et vidéos sur les réseaux sociaux.
Parmi ceux qui ont participé au mouvement, on note l’humoriste Jonathan Roberge, qui trouvait très important de faire comprendre aux gens de rester chez eux pour ainsi éviter la propagation du virus aux personnes plus vulnérables. Une réalité qui est très proche de l’humoriste, puisque son garçon Xavier reste toujours dans une situation précaire suite aux traitements de chimiothérapie qu’il a subis après son opération pour lui enlever une tumeur au cerveau.
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De passage à l’émission Les Effrontées à QUB radio ce mercredi, Jonathan Roberge s’est dit inquiet pour les enfants malades, comme son fils, et autres personnes à la santé fragile qui pourraient contracter le virus à cause de l’insouciance de certaines personnes, ou comme il a dit : « l'égoïsme de certains, le fait qu'ils ne réfléchissent pas ».
« Les gens paniquent avec la quarantaine. Nous, on est en quarantaine depuis le 22 novembre. Xavier, ce n'est pas juste une tumeur au cerveau, ça s'est avéré que c'était un cancer du cerveau. On a été en traitements jusqu'à il y a deux semaines », a-t-il expliqué à l'animatrice de l’émission, Geneviève Pettersen, en ajoutant que, depuis le début des traitements de son fils, il est devenu un maniaque du nettoyage, en plus de s’assurer que son fils soit le moins possible en contact avec des virus ou des gens malades.
Jonathan Roberge a conclu l’entrevue en espérant que les gens concernés se réveillent : « Il y a du monde qui comprend plus que d'autres, et présentement, on dirait qu'on est dans une période tampon. Je pense qu'il y a du monde pas â??quick-quick » [vite-vite] qui ne réalise pas ce qu'il se passe. […] Ça met en risque des gens qui ont des systèmes immunitaires plus faibles, des gens qui sont à risque : mes parents, tes parents, leurs parents, nos grands-parents, et surtout, les enfants malades ».
On espère que le franc-parler de l’humoriste aura permis de conscientiser davantage les gens.