Joli-Bois avec Sonia Cordeau et Raphaëlle Lalande en 13 questions
On connaît Sonia Cordeau et Raphaëlle Lalande comme comédiennes, mais moins comme chanteuses. Pourtant, Sonia nous a livré avec Les Appendices de magnifiques chansonnettes qui nous font encore rire aux larmes et Raphaëlle manie le ukulélé en plus de savoir chanter! Pas étonnant donc que les deux amies forment ensemble le duo musical Joli-Bois, qui nous offre une pièce toute désignée pour le temps des fêtes, Console-moi Noël.
Quel est votre film préféré de tous les temps?
S.C. : The Big Lebowski des frères Coen. Je l'écoute au moins deux fois par année. J'aime tout de ce film : la réalisation, le scénario, la direction artistique. C'est une grande inspiration pour moi. Les dialogues sont savoureux.
R.L. : In the Mood for Love de Wong Kar-wai. Pour la sensualité, la poésie, la musique. C'est vraiment envoûtant comme film. (Mon film préféré de Noël, c'est CLAIREMENT Love Actually de Richard Curtis. Vive les contrastes.)
Quel est votre statut Facebook actuel?Â
S.C. : Je ne donne pas de détail là -dessus sur Facebook. Quand la situation change, ce n'est jamais plaisant de devoir modifier la chose...
R.L. : Célibataire.
Quelle chanson écoutez-vous en boucle en ce moment?
S.C. : Ouvre tes yeux Simon! du groupe Les trois accords. En fait, tout leur dernier album, je l'écoute en boucle ces temps-ci.
R.L. : Corinne des Trois Accords. Elle est irrésistible. La musique peut complètement changer notre humeur du moment, et cette chanson-là en est l'exemple parfait, je trouve.
Si vous pouviez changer de vie avec quelqu’un d’autre pendant une journée, qui choisiriez-vous?
S.C. : Je choisirais Dominique Chaloult, la directrice générale de Radio-Canada. J'aimerais ça voir si je peux pas faire des petits changements de grille-horaire!
R.L. : J'aimerais être une agente d'infiltration pendant une journée. Ça doit être très excitant et terrifiant à la fois. Ces gens-là doivent jouer un rôle et le tenir pendant très longtemps, au risque de se faire tuer (!). Leur métier est fascinant.
Où est-ce que l'on risque de vous croiser?
S.C. : Chez Ballet Hop sur St-Laurent. Un endroit chaleureux où je prends des cours de danse. Le café Les impertinentes y est affilié. J'y vais souvent pour apprendre des textes en attendant mon cours de ballet.
R.L. : Dans les autobus de la ville de Montréal. (#LivingTheDream)
S.C. : Les gens qui travaillent dans le milieu hospitalier. Mon père a fait ça toute sa vie et j'ai une grande admiration pour lui.
R.L. : Les Olympiens. Ils ont une discipline de fer et ils sont très forts mentalement. Ils ont toute mon admiration.
S.C. : Ok. Gabriel Byrne dans le film Little Women. Il jouait un professeur allemand, bel homme intelligent, cultivé et romantique. J'ai toujours eu un penchant pour les hommes plus vieux.
R.L. : Paul Newman, dans les années 70. C'était quelque chose.
Racontez-nous votre expérience la plus folle avec l'un de vos fans?
S.C. : Lors de ma première date avec mon amoureux, qui est une personnalité connue aussi, deux garçons sont venus s'asseoir avec nous sans nous demander vraiment la permission. L'un était fan de mon travail, l'autre, du travail de mon chum. Au bout d'une bonne heure, on s'est sauvés! Mais je les remercie, cet « envahissement » nous a tout de suite rendus très complices.
R.L. : Euh... si j'ai des fans, ils sont, ma foi, très discrets.
S.C. : Pratiquer des chansons de karaoké sur YouTube.
R.L. : J'ai beaucoup, beaucoup de quétaine francophone des années 90 dans mon téléphone. Mais je l'assume, alors c'est juste un grand plaisir, j'imagine.
Combien de temps prenez-vous pour vous préparer avant de sortir?
S.C. : Ça dépend. Dix secondes ou une bonne heure.
R.L. : Généralement cinq minutes. Et ça paraît.
Votre dernière journée de congé ressemblait à quoi?
S.C. : Cuisiner et écouter une série télé.
R.L. : J'ai fait du lavage et écouté des séries.
S.C. : Je ne me lasse jamais d'un bon Amaretto sour.
R.L. : Du Sortilège sur glace.
Lequel des sept péchés capitaux vous ressemble le plus?
S.C. : Si on suit la logique de ma journée de congé, je dirais gourmandise et paresse.
R.L. : L'envie, malheureusement.