Aller au contenu
Jean-René Dufort aborde le moment où il a frôlé la mort

«J'ai réalisé que j'allais rater ma mort.»

Jean-René Dufort était la tête d'affiche de Pour une fois, une excellente émission surprise proposée par Télé-Québec depuis peu.

C'est dans une formule sympathique qu'une personnalité obtient la chance de donner une entrevue menée par quatre autres personnalités, sans savoir de qui il s'agit au préalable.

Notre animateur préféré d'Infoman a eu le droit à la visite de Marie-Soleil Michon, Gabriel Nadeau-Dubois, Pierre Houde et Pierre-François Legendre.

Et, Jean-René s'est ouvert, lors de sa discussion avec Marie-Soleil, sur une période terrifiante de sa vie, durant laquelle il a frôlé la mort à cause d'une grave pneumonie.

«On a tous les deux fait un long séjour à l'hôpital, en passant proche d'y rester. On ne s'est jamais parlé de ça. Toi, tu n'as pas beaucoup parlé de cette grave pneumonie-là qui t'avait cloué au lit...», aborde son amie.

«Oui, un mois à l'hôpital», lui répond Jean-René.

«C'est quand même particulier. Ce n'est pas tout le monde qui vit cette expérience-là. Toi, ça t'a changé? Qu'est-ce que tu as appris de ça?», veut savoir Marie-Soleil Michon.

Capture

«Bien, c'est sûr que ça change, parce qu'en plus, je n'en ai pas beaucoup parlé... parce que je trouve que j'ai pogné une maladie plate. Tu sais, je ne peux pas devenir porte-parole de rien [...] En 24h, j'étais d'un party à tenir une bière avec mes amis, aux soins intensifs... les soins super intensifs avec tous les tubes. Tu avais des médecins et des pneumologues qui me regardaient [...] Honnêtement, ils m'ont dit: On va voir si tu passes la nuit», avoue-t-il.

De toute évidence, cet événement a grandement marqué Jean-René Dufort.

«J'ai réalisé que j'allais rater ma mort si je mourais. Je n'avais pas de phrase célèbre à dire. C'était poche comme endroit. Je me suis dit que, malheureusement, la plupart des gens meurent dans des circonstances poches», lance-t-il en guise d'analyse de sa presque fin.

Il avoue également par la suite que son fils Arnaud, qui avait 11 ans à l'époque, aurait eu le même âge que lui lorsqu'il a perdu son propre père.

Il s'agit d'un moment de vie qu'il qualifie de surréaliste.

Puis, le seul et unique Infoman s'est permis une anecdote concernant un joueur de hockey très populaire et un moment aussi triste que marquant dans l'histoire du Canadien de Montréal... une anecdote tout aussi surréaliste que la situation elle-même.

«Pour te montrer à quel point c'était surréaliste, à un moment donné, je me suis loué une TV avec les gros racks. J'installe ça. Je me suis dit: «Je vais écouter le hockey, ça va me détendre». Je pèse sur le piton et là j'écoute. C'est Canadiens-Boston. Et, un moment donné, paf! Chara éffouarre Pacioretty dans la bande. Là, je dis: Hey, bon Dieu, qu'est-ce que c'est ça! Et une demi-heure après (bruit de civière), je vois Pacioretty passer. Puis, il était deux chambres à côté de moi. Je trouvais que, même malade, l'actualité venait à moi», dévoile Dufort!

Heureusement, les deux hommes s'en sont sortis...

Un moment à la fois touchant et drôle en compagnie de Jean-René.

Plus de contenu