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Jean-François Breau souligne l’été des 4 ans de sa fille dans une lettre émouvante
Crédit: Serge Cloutier

Alors qu’on fond toujours au souvenir de Jean-François Breau dansant avec sa fille, Léa, dans le cadre de leur tradition post-souper, on craque encore une fois pour la relation père-fille que les deux entretiennent. En effet, ce mercredi, Jean-François, qui coanime en semaine Jamais trop tôt à Rythme FM, a offert pour le segment Carte postale une lettre ultra touchante à Léa.

Ce n’est pas un secret pour personne, l’été 2020 n’est pas à l’image de ce qu’on s’imaginait en début d’année. La pandémie a bouleversé le quotidien du monde entier, et c’est dans cette optique que le fier papa a voulu souligner ces derniers mois particuliers. Il a donc composé une lettre, intitulée La fabrique à souvenirs, en pensant que sa fille la lirait dans plusieurs années lorsqu’elle voudrait se remémorer l’été de ses quatre ans.

« Chère Léa, te souviens-tu de l’été de tes quatre ans? L’été où il fallait porter ton masque rose avec des petites vaches dessus quand on sortait faire des commissions. L’été où on devait laver nos mains « vraiment trop souvent, papa »… C’est ce que tu disais à cause du coronavirus. Tu le disais bien, en plus. C’est l’été où on ne pouvait pas jouer dans les parcs. Il y avait des rubans jaunes autour et tu trouvais ça vraiment plate. Mais c’est l’été par exemple où on a joué beaucoup dans la maison… Te souviens-tu, Léa, quand on faisait des cabanes avec la table et les chaises de la cuisine? Quand maman faisait la radio au sous-sol, et que nous autres, on ne faisait pas de bruit parce qu’il ne fallait pas la déranger », a indiqué avec amour Jean-François Breau.

Il est ensuite revenu sur les innombrables chorégraphies de danse de Léa et tous les spectacles qu’elle a organisés « sans arrêt » sous la chanson de La reine des neiges, Libérée, Délivrée. Bien qu’elle n’a pas pu voir ses amis de garderie, elle a pu compter sur ses nouveaux copains, ses voisins Alice et Arthur.

La liste des activités qu’a faites Léa ne s’arrête toutefois pas là. Le temps libre créé par la crise a permis à la famille de profiter davantage de sa maison, en faisant notamment un tout premier jardin. « Tu te souviens-tu quand tu volais des tomates cerises qui n’étaient pas encore mûres et que tu étais convaincue que personne t’avait vue faire? Bien nous, on t’avait vue faire et on te trouvait vraiment belle », a raconté Jean-François Breau. S’en sont suivis les pique-niques dans les bois et la façon dont Léa adorait nourrir les poissons de bananes!

« 2020, c’est l’été où papa et maman ont fait dodo dans ta chambre. T’en souviens-tu? Parce qu’on peinturait la nôtre d’une bizarre de couleur, mais finalement, ça a été correct. On faisait du camping dans ta chambre, nos lits étaient collés et nos fronts étaient collés aussi parce que papa travaillait tôt le matin et que, toi et moi, on se couchait à 8h. Alors on collait nos lits, on collait nos fronts, et papa te chantait cette chanson-là pour t’endormir… », a souligné le papa en faisait référence à la superbe chanson Unforgettable de Nat King Cole.

« L’été de tes quatre ans, c’est aussi l’été où il y a eu le virus qui a fait peur à tout le monde. Mais pour toi, pour moi et pour maman, c’est surtout l’été où on a décidé de fabriquer ensemble nos plus beaux souvenirs. Je t’aime! », a-t-il conclu, les larmes aux yeux.

Une lettre qui frappe droit au coeur!

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