Jasmin Roy brise le silence et se défend: «Je me suis senti très harcelé»
Crédit: Capture YouTube @QUB Radio

Suite à la parution en février dernier d'un article du Devoir mettant Jasmin Roy sous les projecteurs en lien avec des allégations selon lesquelles il serait passé d'intimidé à intimidateur, pour paraphraser, ce dernier a pris la parole à ce sujet dans un entretien exclusif avec Sophie Durocher sur les ondes de QUB Radio.

Dans cette entrevue, la figure emblématique de la lutte contre l'intimidation depuis des années au Québec explique que ses échanges avec les journalistes du Devoir ont été particulièrement intimidants, au point qu'il a décrit les entrevues en les comparant à des interrogatoires.

«(…) Moi, je me suis senti très intimidé. Ça a duré presque un mois où on a eu des demandes à n'en plus finir. Donc, à la mi-janvier, nous autres, on leur a dit qu'on voulait arrêter, mais ils ont continué quand même à nous harceler (…)», témoigne-t-il.

Depuis la parution de l'article, les résultats de l'enquête auraient toutefois été favorables à Jasmin, confirmant que le climat au sein de la Fondation serait bel et bien sain. En conséquence, le conseil d'administration ainsi que Sophie Desmarais ont réitéré leur confiance envers Jasmin à titre de directeur de l'organisme.

Communiqué/ Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais

«(…) Ça a été une période difficile (…)», soutient Jasmin, qui a tenu à remercier les employés et tous ceux qui l'ont soutenu durant ce moment.

Cependant, Sophie a voulu revenir sur ce que relatait l'article du Devoir, questionnant le comédien et auteur sur l'origine même de ce dossier.

«(…) Ça a commencé avant les Fêtes avec un ex-employé qui nous a fait des menaces (…)», affirme Jasmin.

De plus, il soutient que le quotidien avait été informé que cette source ne pouvait pas être citée, mais qu'ils l'ont tout de même fait.

Durocher a continué à le questionner sur ce qui lui était reproché, mais son invité a réfuté la plupart des allégations portées à son endroit.

Vers la toute fin de l'entrevue, l'animatrice lui a demandé si un journaliste qui enquête et fait son travail peut être considéré comme un harceleur ou un intimidateur.

«(…) Il y a eu des échanges qui étaient assez corsés (…) avec moi et elles. Je me suis senti très harcelé (…)», soutient-il alors.

Avant la fin de son temps de parole, Jasmin a rappelé avoir démissionné du conseil d'administration et a réitéré que ce qui a été mentionné dans l'article ne reflète en rien la réalité au sein de la Fondation, ajoutant qu'il manquait beaucoup de contexte aux informations rapportées.

Il a d'ailleurs laissé sous-entendre que des démarches contre Le Devoir pourraient être envisagées, et que plusieurs options s'offraient à lui.

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