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Impliqué dans une sombre affaire, le gérant de Rachid Badouri quitte son poste

C’est hier que les sombres pratiques de l’église Parole qui libère (PQL) ont été révélées sur Le Journal de Montréal. Au terme de son enquête, le quotidien a révélé les promesses troublantes du pasteur Patrick Isaac, à la tête de cette organisation religieuse signalée à quelques reprises à l’organisme Info-Secte, qui incitait ses disciples à lui verser leur premier salaire de l’année, puis 10% de leurs revenus en plus de nombreuses offrandes, notamment dans le but d’infiltrer le gouvernement, les médias et autres divers secteurs de la société grâce aux principes de Dieu pour leur permettre de passer à une autre dimension, prétend-on.

Cette organisation hallucinante compte pourtant parmi ses disciples l’humoriste Rachid Badouri et son gérant jusqu’à aujourd’hui, Steve Rasier, qui est impliqué de près dans cette organisation où il est pasteur, porte-parole et également le bras droit de Patrick Isaac.

Les fidèles comprennent également l’acteur Gardy Fury, l’ex-candidate pour Projet Montréal Daphnée Colin et, sans grande surprise vraiment, La jeune millionnaire Ã?liane Gamache Latourelle, dont les pratiques troublantes semblables à celles de cette église ont été révélées la semaine dernière. L’ex-hockeyeur Georges Laracque, l’humoriste Eddy King, les boxeurs Ã?ric Barrak et Jean Pascal ainsi que le conférencier David Bernard ont été invités à des rencontres de PQL, mais ont vite déchanté et affirment ne pas s’être impliqué dans l’église.

Suite à la sortie de l’enquête, Steve Rasier a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il quittait ses fonctions de gérant pour Rachid Badouri après 13 ans de collaboration, afin d’éviter qu’il ne soit associé à ces allégations troublantes.

Crédit : Capture d’écran via la page Facebook de Steve Rasier

L’humoriste a rapidement réagi à la nouvelle sur sa page Facebook, soulignant qu’il s’agissait pour lui d’une grande perte. Il a également sommé ses abonnés de s’abstenir de mauvais commentaires, la nouvelle étant pour lui très difficile à encaisser.

Crédit : Capture d’écran via la page Facebook de Rachid Badouri

On aimerait trouver les mots justes pour conclure cette nouvelle comme il faut, mais il n’y en a qu’un seul qui nous vient en tête : ayoye.

 

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Crédit photo : Facebook de Rachid Badouri

Source : Le Journal de Montréal

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