Hélène Bourgeois-Leclerc livre un témoignage à coeur ouvert sur son rôle de mère en confinement
Parmi les choses que la pandémie nous aura fait comprendre, c’est que ce n’est pas facile de vivre avec ses proches sur une aussi longue période de temps. Chaque jour amène son lot de surprises, alors qu’on cherche à faire du sens avec la situation actuelle. Parlez-en à Hélène Bourgeois-Leclerc, qui s’est livrée entièrement sur son rôle de mère en temps de confinement lors de son passage à Bonsoir Bonsoir ce mardi.
L’animateur Jean-Philippe Wauthier a ouvert l’entrevue en parlant du sentiment de culpabilité que ressentait la comédienne face à la définition qu’elle se faisait d’être une bonne mère.
« Le confinement, tout ce que ça a créé, il y a tellement de belles choses, c'est tellement positif. Mais c'est comme une alternance de journées merveilleuses, pas pire, mettons, et de journées de marde; on peut dire les choses. Et ces journées-là , qui reviennent assez régulièrement quand on est confinés avec le chum et les enfants, que je salue, que j'aime et avec qui on a tellement de beaux moments, mais quand on a des moments moins le fun, tout de suite je me sens coupable », a expliqué Hélène Bourgeois-Leclerc.
Plus encore, le sentiment de culpabilité habite Hélène Bourgeois Leclerc surtout dans les activités qui occupent ses enfants durant la journée. Que l’on pense au bricolage ou bien à la construction de cabanes faites de couvertures et d’oreillers, tout cela n’enchante pas Hélène Bourgeois-Leclerc. Elle l’a avoué sans ambages à l’animateur, mais la réalisation de ce fait l’a aussi rendue insécure, car elle amène avec elle un questionnement sur sa qualité et sa valeur en tant que parent.
« Pourquoi j'ai eu des enfants si je haïs faire ces affaires-là ? », s’est-elle même demandé.
Avec le temps, elle a pu relativiser et mettre en perspective cette question redoutable en la transformant en une sorte de quête. Si le confinement lui donne plus de temps avec sa famille, alors elle peut aussi en prendre pour trouver sa propre place.
Une chose pas toujours évidente à faire quand on est aussi sensible que la comédienne. « Moi, tout ça me rend extrêmement émotive. Je l’étais déjà quand même un peu avant, mais là , on dirait que tout est toujours un peu à fleur de peau », a-t-elle admis.
Elle a poursuivi en ce sens : « Quand le confinement a commencé, j'ai freaké parce qu'il n'y avait presque pas de travail. Je suis tout le temps avec mes enfants. Comment ça se fait que c’est si confrontant que d’être avec ses enfants tout le temps et de ne pas être sûre de toujours triper? Tous ces questionnements qu'on a, que je n'ose pas toujours assumer, mais qui existent. Et là , je suis en train de le trouver, mon petit X dans ma propre vie […]. J’étais pas mal une actrice à temps plein, avec le rôle de maman aussi, mais beaucoup actrice. Mais là , ça me donne une autre perspective qui me fait énormément de bien. »
Ses confidences résonneront certainement avec plus d’un parent. On la remercie d’autant plus pour son immense transparence.
Rappelons qu’Hélène Bourgeois-Leclerc a donné naissance à sa fille, Margot, à l’automne 2012. Elle et son conjoint Dominic ont également adopté le petit Oscar il y a quelques années, mais ils n’ont pu en faire l’annonce que l’an dernier.
Pour voir l’entrevue complète, c’est ici.
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Psst : Claude Poirier était aussi de passage à l’émission de Jean-Philippe Wauthier et, comme à son habitude, l’ancien négociateur nous a fait vivre un moment unique!