Pour certaines personnes, l'absence d'un proche fera de l'ombre aux célébrations du temps des Fêtes. Francine Ruel racontait récemment au Journal de Montréal qu'elle était de ceux et celles qui appréhendaient ce temps de l'année. C'est que le fils de l'auteure et comédienne, Ã?tienne, est itinérant et qu'elle n'a que rarement des contacts avec lui.Â
Francine Ruel s'est même inspirée de leur histoire pour le roman Anna et l'enfant-vieillard, qu'elle a réussi à acheminer à son fils en le déposant dans une pharmacie qu'il fréquente régulièrement. Ã? travers la médiatisation entourant le livre et le vécu dont il est inspiré, Francine a reçu le soutien d'étonnants alliés : les policiers de Montréal. Après avoir écouté le témoignage de Francine à Tout le monde en parle, ceux-ci avaient demandé à Ã?tienne de contacter sa mère, conseil qu'il a suivi, au grand bonheur de Francine.Â
Lors de son passage à Deux filles le matin cette semaine, l'auteure et comédienne est revenue sur cette intervention des policiers, qu’elle voit comme une tactique nécessaire pour inciter Ã?tienne à aller vers elle. Elle estime que son fils hésitait à la contacter, car il a honte de sa situation. « Ils ne communiquent pas avec nous parce qu’ils sont gênés. Mon fils m’a dit : « Je n’aurai pas de bonnes nouvelles à te donner. » Il fait des promesses, il me dit qu’il va faire telle affaire ou telle affaire et il ne les fait pas. Il est mal. Il sait que ça va me faire de la peine ou que je vais être déçue. Lui, il est déçu, alors c’est complexe », a-t-elle raconté à l’émission mardi.Â
Ã? travers ces épreuves difficiles, Francine Ruel avait une heureuse nouvelle à annoncer. En plus d’avoir pu prendre contact avec son fils, elle pourra le voir très bientôt. « Mon fils m’a téléphoné et, la semaine prochaine, il vient passer quelques jours à la maison », a-t-elle partagé avec émotion. Ça fait chaud au coeur de savoir qu'ils pourront terminer l'année en famille.Â
Voici un extrait de l'entrevue de Francine à Deux filles le matin.