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Florence K revient sur son diagnostic de bipolarité
Crédit: Karine Paradis

Florence K est une de ces artistes qui ose parler de santé mentale, sensibilisant le public et brisant les tabous. Il y a quelques années, elle en avait bouleversé plus d’un en s’ouvrant sur une grave dépression qu’elle avait traversée et, au début de 2018, elle annonçait dans un magnifique texte publié par La Presse qu’elle avait reçu dans la période de Noël un diagnostic de bipolarité de type II. Cette nouvelle était tombée comme un cadeau, non pas parce qu’elle découvrait être atteinte d’une maladie mentale, mais bien parce qu’elle pouvait désormais la traiter comme il se doit.

Un an plus tard, la musicienne a pris un moment pour faire le bilan. « Depuis que j’ai été diagnostiquée avec la bipolarité de type II il y a un an, j’ai fait une priorité de prendre soin de ma santé mentale et de la surveiller. Après un an à être suivie de près par mon psychiatre, à travailler pour trouver les bons médicaments et à mettre ma santé avant toute chose, je suis fière de dire que je suis maintenant mieux que je ne l’ai jamais été et que je ne le prends pas pour acquis. Ã?tre dans le déni, avoir honte, être effrayé d’en parler ou refuser des soins de santé ou une thérapie peut être des facteurs aggravants. Je suis ici aujourd’hui, à mon rendez-vous bi-mensuel avec mon psychiatre, et même si je me sens très bien, je vais continuer de faire ce que je fois faire pour maintenir ma santé. J’espère que les gouvernements vont aussi finalement prioriser notre système de santé mentale pour que tout le monde y ait accès », a-t-elle écrit sur Instagram.

On ne peut que l’applaudir!

 

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Since I was diagnosed with bipolarity type II a year ago, I've made it a priority to take care and to monitor my mental health. After a year of being followed closely by my psychiatrist, of working to find the proper meds and of putting my health before anything else, I am proud to say that I am now better than I have ever been, and I do not take it for granted. Being in denial, ashamed, afraid of talking about it or refusing health or therapy care can be a factor of aggravation. Here I am today, at my bi-monthly appointment with my psychiatrist and even though I'm feeling great, I will keep on doing what I have to do to maintain my health. I hope that the governments will also finally prioritize our mental health system so that everyone can have access to it. â?¢ â?¢ #breakthestigma #mentalhealth #bipolarity2

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