Aller au contenu
Contre-offre, une comédie sur les frustrations (et les joies) des courtiers immobiliers
Crédit: Bell Média

La voici, la voilà, la toute première fiction de Noovo! Contre-offre prendra les ondes le 12 janvier et, sans révolutionner le monde de la télé, la nouveauté sympathique trouvera certainement son public.

On y suit Christine (Marie-Soleil Dion), Daphnée (Emmanuelle Lussier-Martinez) et Jade (Noémie O’Farrell), trois soeurs qui décident de reprendre l’entreprise familiale, l’agence immobilière Lévesque, quand leur père Alain (Normand D’Amour) pète une coche digne de quelqu’un qui est au bout du rouleau. Tanné de se fendre en quatre pour vendre les maisons ordinaires de gens qui pensent vivre à Versailles, pour le paraphraser, il choisit de s’exiler dans le Sud au moins un moment.

Les trois femmes sont appuyées par Marcel (Antoine Vézina), un courtier plein de bonnes volontés, mais dont les méthodes dépassées sont plutôt… inefficaces, soyons honnêtes. Mais elles aussi ont des croûtes à manger. Jade tente en parallèle de percer comme comédienne et fait la belle gaffe de tourner une publicité pour une compagnie immobilière sans agent. Daphnée est très agile pour conjuguer travail et famille, elle qui est la mère monoparentale (et très cernée) de Marie Lune (Charlie Pierre), mais elle semble toujours un peu dépassée.

Quant à elle, Christine est une carriériste qui n’a plus à prouver ses compétences, mais son dévouement pour l’entreprise familiale pourrait souffrir de son flirt apparent avec la compétition, l’agence Intermax, et plus précisément avec son rival, le courtier Marc Huard (Pierre-Yves Cardinal).

Tous ces personnages ainsi que les liens qui les unissent sont placés très rapidement. Pour vous donner une idée, dans les 10 premières minutes, on dit deux fois plutôt qu’une que la mère des trois soeurs est décédée. Mais bon, une comédie à sketchs comme celle-ci n’a pas vraiment à faire dans la subtilité et les nuances!

D’ailleurs, ça s’applique aussi aux situations plus ou moins abracadabrantes auxquelles font face nos nouvelles courtières favorites. Ici, elles doivent faire visiter la maison d’une anthropologue soigneusement décorée de bibelots phalliques (« Ça va faire la queue pour rentrer ici! »); là, elles doivent composer avec un couple en pleine séparation qui est plus occupé à s’arracher la tête qu’à vendre sa maison (et oui, il y a une dispute sur les petits électroménagers).

Si les policiers sont adeptes de District 31 ou que les agents d’artistes se sont fait un devoir d’écouter Les invisibles, il n’y a pas de raison pour que ceux et celles qui baignent dans le monde de l’immobilier se laissent séduire par Contre-offre. Sans doute, les courtiers et courtières se reconnaîtront, par exemple, dans cette rivalité avec le compétiteur qui, oui, est un peu facile et prévisible, mais reste sympathique et comique à l’écran. Et les autres? Une petite comédie pour percer le froid de l’hiver devrait plaire à bien des gens, fans d’immobilier ou pas.

Contre-offre sera présentée les mardis à 19h30 dès le 12 janvier sur les ondes de Noovo. Pour plus d’images de la série, c’est par ici.

Plus de contenu