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Crédit: Capture d'écran via TVA

Ã? l’automne dernier, CÅ?ur de Pirate s’est ouverte sur sa lutte quotidienne avec la dysmorphie corporelle, qui pousse les personnes qui en sont atteintes à se préoccuper de façon excessive à un défaut de l’apparence physique.

Vendredi soir, sur le plateau de Ça finit bien la semaine avec José Gaudet et Julie Bélanger, l’auteure-compositrice-interprète est revenue sur le message qu’elle a lancé en octobre, abordant entre autres les impacts des réseaux sociaux sur l’esprit des jeunes femmes et le manque de diversité corporelle sur Instagram.

« Je n’aime pas parler des réseaux sociaux comme quelque chose de mal, mais je pense qu’il faut en parler. J’aime beaucoup Instagram, quand je rénove ma maison, je vais avoir beaucoup d’inspiration sur Instagram et j’adore ça… mais il y a un gros problème qui s’appelle l’algorithme, qui ne calcule pas nécessairement ce que tu veux voir ou ce que tu décides de voir. Donc, souvent, quand tu vas ouvrir ta page, tu vas voir du contenu référé via ta géolocalisation ou ce que tu as liké. Ce sont souvent des comptes qui ont beaucoup de visibilité. Et maintenant, tout le monde peut être mannequin sur Internet et on met de l’avant beaucoup de filles qui rentrent dans un standard qu’on va dire de mannequin; ce qui n’est encore une fois pas une mauvaise affaire », a-t-elle expliqué d’entrée de jeu.

« Mais on manque de diversité sur la plateforme; ce qui veut dire qu’une personne normale, une adulte, moi par exemple, qui vois ça sur Instagram, ça me complexe. Je ne veux même pas savoir ce que ça doit faire à une fille de 16 ans qui n’a pas le contrôle là-dessus, et ça m’inquiète beaucoup. Je me suis dit que tant qu’à avoir un peu de visibilité et d’influence, je vais faire ça d’une autre façon et je vais en parler… parce que j’ai une fille et j’aimerais qu’elle se voit bien dans le futur et que ce ne soit pas le genre de trucs qui va l’influencer. Ça m’inquiète beaucoup », a finalement lancé celle qui a récemment participé à un photoshoot pour l’acceptation de soi.

Espérons que son discours pourra en aider ou en rassurer quelques-unes et quelques-uns, et qu’on pourra un jour constater un réel changement sur les plateformes numériques.

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