Dimanche soir, une première personnalité a été éliminée de Big Brother Célébrités. Suite au challenge du véto survenu plus tôt cette semaine, Geneviève Borne s’était retrouvée mise en danger à la place de Marie-Chantal Toupin, et c’est l’animatrice qui a dû plier bagage plutôt que Claude Bégin après un vote unanime.
La première évincée de la saison a assez bien encaissé le coup. « J’ai cru que je pouvais naviguer là -dedans, mais c’est pas fait pour moi, nous confie la principale intéressée en entrevue. Je me suis retrouvée dans le tumulte, sans m’y attendre, dès la première semaine, et j’ai trouvé ça très difficile, donc je ne pouvais pas vivre ça une semaine de plus. »
« J’étais prête à partir. En fait, j’ai même dit à François avant le vote : « Si jamais c’est ex æquo et que tu dois trancher, garde Claude ». »
« C’est pas fait pour moi, parce que je ne suis pas capable d’être méchante, de mentir pis de parler dans le dos des gens, explique-t-elle. Ça, je le savais. Mais je me suis dit qu’il doit y avoir une façon de naviguer là -dedans en étant gentil et loyal. J’en ai regardé des épisodes de Big Brother; il y avait parfois des joueurs très corrects, qui faisaient juste ne rien dire, qui gardaient leur jeu et qui pouvaient avancer sans être méchants, sans trahir. »
Si on a pu avoir l’impression que Geneviève ne s’était pas beaucoup impliquée dans le jeu, elle considère que c’est plutôt l’image qui est ressortie à la télé : « J’ai fait plein de choses, j’ai eu tellement de conversations avec plein de monde… Mais il y a un resserrement qui se fait, parce que les journées ont 24 heures et ils ne montrent que 20 minutes à la télé, ce qui fait qu’ils trouvent un angle. C’est ce qui est arrivé avec l’histoire du dodo. »
Aaaaah, l’histoire du dodo! Ça a pris beaucoup de place dans les discours du patron de la semaine, François Lambert, et on pourrait dire que Geneviève Borne, qui est bien plus un oiseau de nuit que la « matrone du dodo », trouve encore la pilule un peu dure à arriver.
« On est arrivés dans la maison le vendredi 8 janvier, le matin, résume-t-elle pour remettre les pendules à l’heure. On a eu la grosse épreuve du patron de la maison. Après ça, visiter la maison, s’installer, manger… il se passe plein de choses. Le soir, on était dans le dortoir et on entend la voix de Big Brother qui dit : « Célébrités, vous serez réveillées demain matin à 7h30 ». Il était 2h30 du matin! J’ai dit : « Ben là ! Dodo, dodo! » C’est tout! J’ai dit ça une fois! »
Une fois, c’était bien suffisant pour l’homme d’affaires, qui prouve déjà être un fin manipulateur. « François s’est emparé de ça quand est arrivé le moment de trouver une autre personne à mettre en danger. Je ne savais pas que ça avait été mal pris, ou pris au sérieux. Il a fait du millage là -dessus! « C’est la police du dodo, fait que je vais la mettre en danger! »Â »
« Il joue très bien, avoue-t-elle. Mais moi, j’aurais préféré qu’il me dise : « Geneviève, je te mets en danger parce qu’il y a des personnes dans ta chambre qui disent que t’es plate parce que tu veux que ça dorme le soir ». J’aurais pu me défendre comme ça! » Ironie du sort, Geneviève aura finalement veillé aussi tard qu’à son habitude, tenant debout même les plus jeunes.
« Je comprends que c’est un jeu, c’est correct. Mais je ne suis pas sûre que c’était nécessaire qu’il joue si dur que ça avec moi. Je ne suis pas sûre que je méritais ça », analyse-t-elle quand elle repense à la stratégie de François, qui n’est certainement pas devenu son bon ami durant son bref séjour dans la maison de Big Brother.
L’animatrice peut tout de même compter sur le karma pour avoir une douce vengeance, puisqu’à son avis, l’ancien Dragon court vers un mur : « Je ne pense pas que François peut rester très longtemps, parce qu’il joue sur les deux clans. Il est dans les deux équipes et les deux ne le savent pas. Ça ne peut pas durer longtemps comme ça et je ne sais pas comment il va s’en sortir… »
« J’aimerais que la personne qui gagne Big Brother soit une personne avec un grand coeur, comme Kim Clavel ou Emmanuel Auger, à qui l’argent ferait beaucoup de bien », conclut Geneviève, dressant un portrait du gagnant ou de la gagnante à des lieues de François Lambert!