Il fut un temps où les cliniques de chirurgie esthétique étaient peu fréquentées par des personnes dans la vingtaine. Aujourd'hui, il suffit de faire défiler son fil Instagram pour constater que les injections et autres interventions de beauté esthétique rejoignent un public de plus en plus jeune.Â
HuffPost Québec s'est penché sur la question des milléniaux et de leur intérêt grandissant pour les modifications esthétiques dans une série intitulée Milléniaux : La piqûre de la perfection. Les amies Alexandra Cosentino et Karine St-Michel d'OD Bali se sont toutes deux livrées en toute transparence dans le cadre de ce dossier.Â
Pour Alexandra, il est grand temps que l'on élimine les tabous associés aux interventions esthétiques. L'influenceuse et prof de yoga raconte sans gêne qu'elle a reçu quatre traitements PRP (plasma riche en plaquettes) et une injection au botox au front avant l'âge de 30 ans. Aujourd'hui âgée de 31 ans, elle ajoute qu'elle ne prévoit pas cesser ces traitements qui contribuent à son bien-être : « c'est quelque chose qui me fait me sentir bien au même titre que je pratique le yoga pour me sentir bien dans mon corps, que je fais de la méditation pour me sentir bien dans mon petit coco. J'aime ça me sentir bien dans mon visage. » La belle yogi fait aussi remarquer que l'injection de PRP dans la vingtaine prévient la formation de rides plutôt que de les corriger après coup et qu'elle voit mal pourquoi on devrait avoir honte d'avoir recours à une technique qui favorise la « jeunesse éternelle ». Alexandra a réagi au reportage dans ses stories Instagram mercredi matin et en a profité pour souligner l’ironie de ceux qui dépensent une fortune en crème antirides, mais qui critiquent l’utilisation de la médecine esthétique. Vu de même…!
De son côté, c'est un complexe de jeunesse qui a poussé Karine à prendre son premier rendez-vous dans une clinique esthétique dès l'âge de 22 ans. L'influenceuse dit avoir hérité de cernes particulièrement creux qui lui ont toujours donné un air fatigué et qui ont même été critiqués lors de contrats de mannequinat. Celle qui a eu recours à des injections de comblement sous les yeux a d'abord hésité à en parler sur les réseaux sociaux de peur de véhiculer le message que ces interventions sont l'unique solution aux complexes physiques. En effet, la mannequin et animatrice profite souvent de sa tribune pour prôner l’acceptation de soi. Karine avoue cependant qu'elle s'est mis des amis à dos en critiquant trop fortement leurs chirurgies qu'elle jugeait excessives. Pourtant, elle ne compte pas renoncer à ces modifications chirurgicales. Elle raconte avoir l'intention de se faire injecter le front au botox et se faire remonter la poitrine après avoir eu des enfants. Pour Karine, ces interventions sont synonymes de succès. « Le fait de ne pas être fatiguée, d'être en contrôle. Le fait d'être parfait, d'avoir une belle peau, c'est comme montrer au monde qu'on a du succès, qu'on réussit », raconte-t-elle.Â
Selon le reportage, 82% des personnes âgées entre 21 et 35 ans considèrent que les traitements injectables sont socialement acceptables, preuve que les mentalités évoluent!Â
Pour voir l'intégralité du reportage, c’est ici.