
Après avoir été reconnue coupable d'exercice illégal de la profession d'avocate lors de son procès contre le Barreau du Québec qui se déroulait le 10 mars, Megan Lalonde, mieux connue comme la fausse avocate de TikTok, accorde sa toute première entrevue à visage découvert.
@hollywoodpq «J'ai été arnaqué par la fausse avocate de TikTok», dénonce Jean-François Ruel.
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C'est au micro d'Yves Poirier de TVA Nouvelles que Megan Lalonde a choisi de se confier, levant le voile sur son passé et sur l'année mouvementée qu'elle vient de traverser.
Elle explique avoir pris la décision de révéler son identité, ne pouvant plus supporter le poids de cette fausse image et du personnage qu'elle avait créé.
Lors de son entrevue, Megan dévoile également que son histoire est en cours de développement pour une série documentaire. Elle précise que son choix d'endosser le rôle d'une avocate n'était pas anodin, mais qu'il avait un «lien direct» avec son passé et les épreuves qu'elle a traversées.
«(…) L'histoire est beaucoup plus profonde que ça (…)», affirme-t-elle.
Dans cette même entrevue, Megan admet regretter sincèrement d'avoir trompé des gens, reconnaissant qu'aucune excuse ne peut justifier ses actions.
«(…) je regrette sincèrement d'avoir fraudé des gens (…) les fraudes que j'ai commises, je les regrette du plus profond de mon coeur», ajoute-t-elle, avec une expression faciale qui, paradoxalement, ne semble pas totalement en accord avec ses affirmations.

Toutefois, si elle exprime des remords pour les crimes qu'elle a commis, Megan Lalonde affirme ne rien regretter de l'attitude arrogante qu'elle a adoptée tout au long de cette saga.
«(…) je serais menteuse, je vous mentirais, honnêtement, de vous dire que je le regrette (…)», lance-t-elle, affirmant avec aplomb que le système de justice est, selon elle, complètement incohérent et dépourvu de logique.
Au moment où Megan Lalonde a été reconnue coupable d'avoir exercé illégalement la profession d'avocate, son absence à l'audience n'est pas passée inaperçue.
Désormais, elle se voit imposer une amende de 7 500$.
Toutefois, elle affirme avoir tout mis en œuvre pour être présente et soutient qu'elle n'a jamais été officiellement informée de la tenue de son procès.
Déterminée à se défendre, elle annonce qu'elle déposera une demande de rétractation du jugement et qu'elle contestera la décision rendue en son absence.
La fausse avocate retournera-t-elle derrière les barreaux?
Vu comment elle sembla apprécier son premier séjour, on se demande si elle ne le considère pas comme un stage immersif en droit pénal…
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